1. |
Soleil
06:29
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Je suis le soleil
Dans la distance me consumer est si utile
À faire danser les éphémères
sur la ville
À réchauffer la vie le temps d’un flirt;
avec l’espace
Je suis ton soleil
Viens t’amuser avant que n’débarque la nuit
T’extasier ce pour quelques décennies
Derrière la grille d’un parc sans permission;
sans obéir
Ton soleil
À l’origine de tous battements; de tous désirs
À l’origine de ton envie ton goût de fuir
vers la chaleur qui te connait mieux que personne
Ton soleil
Celui que tu contemples la main sur le front
Qui au matin est le premier à dire ton nom
Celui sans qui tu te foutterais bien de la savoir
la vérité
Depuis la fenêtre où je pénètre
J’entends tout ce que tu repasses dans ta tête
Tu rêves d’été qu’il n’est pas terminé
Tu t’impatientes
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2. |
20k heures de solitude
04:59
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20 000 heures de solitude
Pas de prison pas de mur
La raison pour laquelle ça dure
Demeure à elle seule diffuse
Je n’accuse non rien ni personne
Je ne sais pas moi-même où je vais
Toi connais-tu un endroit,
où il fait encore bon d’errer?
Tu me connais je suis oisif
Et rêve vaguement du Pacifique
Je fais la cour d’un ton plaintif
Au bonheur de la délivrance
20 000 heures d’incertitude
Pas la folie pas l’Azur
Filtrer tout par habitude
d’estomper mes souvenirs
Tu me connais je suis passif
Et rêve vaguement d’apocalypse
Je fais l’amour façon plaintive
Aux lueurs de mes souvenances
Je récite
Les yeux clos
Un Mantra
Pour moi seul
Ma bouche qui
Soliloque
La nuit qui
m’interroge
20 secondes de certitude
L’illusion est quasi pure
Une fraction de plénitude
À n’plus ressasser l’avenir
Tu me connais je suis tragique
Et je n’aime que les choses fragiles
Ma propension est prévisible
Pour les amours qui tourmentent
Je récite
Les yeux clos
Un Mantra
Pour moi seul
Ma bouche qui
Soliloque
La nuit qui
m’interroge
20 000 heures de solitude
20 000 heures de solitude
20 000 heures de solitude
20 000 heures de solitude…
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3. |
Journée comme celle-ci
04:54
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De ces journées comme ça
on oublie qu’il y en a
Puis lorsqu’elles surviennent
Elles valent toutes la peine
De croire en quelque chose
de plus noble que sa cause
Aussi unique soit-elle
On décroche l’appel
Journée comme celle-ci
Journée comme celle-ci
C’est une journée comme ça
Faites qu’elle ne parte pas
Avant d’avoir soigné
Mes animaux blessés
On croirait une vermeille
Javellisant le ciel
Elle nous allonge sur
« Luxe, calme et volupté »
Afin de contempler
Une Journée comme celle-ci
Journée comme celle-ci
Journée comme celle-ci
Journée comme celle-ci
Journée comme celle-ci
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4. |
Ciel
04:17
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Plus j’essaie
moins j’oublie
Plus je crispe mes paupières
Plus elles te font prisonnière
Laisse couler qu’ils me disent
Bien que je sais qu’ils ont raison
Ton souvenir est ma maison
Plus j’en sais; plus c’est mal
Et plus j’ai mal, plus je t’appartiens
Tu m’as fait embrasser le ciel
M’as fait embrasser le ciel
En cachette je polie
l’espoir de la dernière chance
C’est inexorable
Tu m’as embrasser le ciel
M’as fait embrasser le ciel
Tu m’as embrasser le ciel
M’as fait embrasser le ciel
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5. |
Fcking poésie
03:39
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La fcking poésie subsiste autour de toi
— encore
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6. |
On a besoin d'amour
02:47
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On a besoin d’amour
D’une raison pour se relever
D’une voix qui fredonne tard le soir
Une idole qui glow dans le noir
On a besoin un jour
Qu’enfin quelqu’un se tienne à nous
D’une morsure trouvée sur l’épaule
D’une main qui s’approche sans la mordre
On a besoin d’amour
De quelqu’un pour qui se faire du mal
Nourrir son insatiété
Forger l’excuse idéale
Ne suffit pas la foule
Ma demande est métaphysique
On se cherche parfois dos à dos
J’aimerais tant te faire un aveu
Me tarde de te faire un aveu
Me tarde de te faire un aveu
Me tarde de te faire un aveu
Me tarde de te faire un aveu
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7. |
Se contenter d'un mirage
03:16
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Cristal clair mes illusions
pérégrinations immobiles
Leur beauté est éternelle
je proteste à penser autrement
Dessiner une carte à même l’espace
Se perdre dans un désordre des plus complets
N’écrire que 5 mots sur la page;
Se concocter tout un mirage;
Se contenter d’un mirage
Est tombé de tes cheveux
Les chérubins de la prophétie
Le cœur qui nous transperce les os
Par le canon de l’amour
Embrasse mon front d’un coup de grâce
Que je rejoigne les sirènes
Nous irons sécher sur le sable
Y concocter tout un mirage;
Se contenter d’un mirage
Des dépotoirs de luxuriances
À ne plus savoir quoi en faire
Choisir à l’aveugle son sort
sans aucune conséquence
On arrive toujours à y croire
Aux histoires qu’on se raconte
N’écrire que ces mots sur le sable
Se concocter tout un mirage;
Se contenter d’un mirage
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8. |
Lisbonne
04:15
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La nuit qui court sur ton ventre blanc
Mes souvenirs roulent sur ta plage déserte
Comme des vagues ; des raz de marées
éveillant mes cheveux amnésiques
Je les vois encore des sœurs et des frères
Ignorant tout quant à leurs différences
Vivant la foudre à comptes à rebours
Avinés par leurs naufrages idylliques
Lisbonne c’est fou comme on se ressemble
Je passerais encore quelques vies
à marcher nu sur tes nuages
Lisbonne c’est fou comme on se
ressemble
Lisbonne c’est fou comme on se ressemble
Parfois en moi la seule chose qui subsiste
Est un fado tout désaccordé;
Et un destin courant plus vite que moi
N’laissant derrière que des miettes d’utopie
Je parviens à toi par de grands silences
et foule ton sable de mes mains et pieds
Tu sais j’y pense plus souvent que tu penses
Je n’ai pas eu la force de t’oublier
Lisbonne c’est fou comme on se ressemble
Je passerais encore quelques vies
à marcher nu sur tes nuages
Lisbonne c’est fou comme on se ressemble…
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9. |
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Je t’attends chez moi un samedi soir
J’ai si peur que tu, j’ai si peur que tu
Changes d’avis par une magie noire,
que t’emmènes les brumes, que t’emmènes les brumes
Mais qu’est-ce qui te prend de m’écrire si
Tu ne sais pas trop tu ne sais pas trop
Moi sais plus que bien que j’ai mal de toi
À chaque bruit de pas, à chaque bruit de pas
Danses-tu dehors, ce soir quelque part, loin de ton téléphone?
Danses-tu dehors, ce soir quelque part, loin de ton téléphone?
Je n’ai pas la fièvre des Saturday nights
Je t’attends ici, je t’attends et puis
je m’impatiente franchement qu’espères-tu?
Ton absence me tue, ton absence me tue
À quoi bon cette histoire si
elle ne s’écrit pas; tu ne m’écris pas
à quoi te sert-il de dire moi aussi,
si ce n’est que moi, si ce n’est que moi?
Danses-tu dehors, ce soir quelque part, loin de ton téléphone?
Danses-tu dehors, ce soir quelque part, loin de ton téléphone?
loin de ton téléphone, loin de ton téléphone
loin de ton téléphone, loin de ton téléphone
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10. |
Éther
05:32
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Douceur ; Chaleur…
Respire l’éther —
Ce jusqu’au bout du mirage
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