1. |
Super Comédie
04:29
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Pendant cette courte éternité
J’ai pensé, pensé longuement
Je m’étais même habitué
À douter, douter tous le temps
Je me suis vu évincé des lieux
Je serais resté autrement
Sans interrompre le récit
De cette Super Comédie
Vu de l’espace, la Terre est ronde
À mon échelle, elle s’aplanit
Lomé, Togo
J’ai marché là où l’eau se vide
Maintenant, c’est flou
S’agissait-il d’une autre vie ?
Il m’a semblé sentir des îles sous mes pieds
Et sous mes mains filer le temps des au revoirs
C’était si bon
Que si l’on me demande
Je reviendrai
Hanter les trottoirs d’Ordener
Pendant cette courte éternité
J’ai pensé, pensé longuement
Je m’étais même habitué
À douter, douter tous le temps
Je me suis vu évincé des lieux
Je serais resté autrement
Sans interrompre le récit
De cette Super Comédie
Si j’avais su qu’on me cherchait
J’aurais fait le trajet en courant
Si on m’avait dit c’était si court
Je n’aurais pas compté les heures
Je me serais essoufflé à vous dire
Ce que j’ai gardé dans mes poches
C’est vrai les mots ne peuvent suffire
Mais le silence à grands pas approche
Oui je l’ai vu, oui c’est écrit
C’est une Super Comédie
Oui je l’ai vu, oui c’est écrit
C’est une Super Comédie
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2. |
Conversation
04:54
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Les raisons m’ayant mené ici
Furent spectaculaires
Répète la question
Je vaquais encore à
100 000 autres choses
Moi de te répondre
Sans réfléchir
Par des images
Que je me sens
comme l’Atlantique
Coincé dans un coquillage
Mes secrets m’échappent
Conversation
Conversation
Je m’invite chez toi
Conversation
Conversation
Ne me demande plus comment je dors
Tu le sais, c’est évident
Moi de te répondre
Sans réfléchir
Par des images
Que je cherche le chemin
Vers la sortie
De l’hôpital
Moi de me confondre
Dans la folie
Et c’est normal
Je me fais à l’idée
De ne faire partie que du paysage
Mes secrets m’échappent
Conversation
Conversation
Je m’invite chez toi
Conversation
Conversation
Conversation
Conversation
Conversation
Conversation
Conversation
Conversation
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3. |
Commun maintenant
04:00
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Je connais ta photo
Je saisi l’essentiel
Je ne te connais pas trop
Je ne t’ai vu qu’en silence
Mais j’ai rêvé de toi
J’en suis engourdi
Autour de moi, j’ai menti
Oui j’ai rêvé de toi
Mais on ne se connaît pas
Tu devines, c’est facile
Ne joue pas l’imbécile
Oui j’ai rêvé de toi
Mais on ne se connaît pas
Tu devines, c’est facile
Ne joue pas l’imbécile
Te connais pas du tout
Pas grave, toi non plus
Mes amis si sans doute
Sans qu’on ne se soit vu
Je peux le deviner
C’est commun maintenant
J’aimerais que tu ne connaisses que moi
Oui j’ai rêvé de toi
Mais on ne se connaît pas
Tu devines, c’est facile
Ne joue pas l’imbécile
Ne fais pas l’innocente
Ne fais pas l’innocente
Ne fais pas l’innocente
Ne fais pas l’innocente
Oui j’ai rêvé de toi
Mais on ne se connaît pas
Tu devines, c’est facile
Ne fais pas l’imbécile
Oui j’ai rêvé de toi
Mais on ne se connaît pas
Tu devines, c’est facile
Ne joue pas l’imbécile
C'est commun maintenant
C'est commun maintenant
C'est commun maintenant
C'est commun maintenant
C'est commun maintenant
C'est commun maintenant
C'est commun maintenant
C'est commun maintenant
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4. |
Extraordinaire
04:08
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C’est une journée pas comme les autres
Sens-tu la différence ?
Chez toi on fait danser les ombres
À l’abri de la fin du monde
Des visages prisonniers des miroirs
Nous observent sans bruit dans le noir
Tes cheveux couleurs Pays-Bas
Goulûment, s’enchaînent à mes doigts
N’importe comment
Fais-moi tomber plus bas
Je veux voir jusqu’où tu descends
Plus tu respires, plus c’est ...
Extraordinaire
Extraordinaire
Extraordinaire
Extraordinaire
À te dirais je me tais
Parfois certains mots effraient
Comme des mensonges trop de fois dit
Répéter à l’infini
Éternellement
Fais-moi tomber plus bas
Je veux voir jusqu’où tu descends
Plus tu respires plus c’est ...
Extraordinaire
Extraordinaire
Extraordinaire
Extraordinaire
Extraordinaire
Extraordinaire
Extraordinaire
Extraordinaire
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5. |
Damnatio Memoriae
02:02
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Tu t’en es retourné là où
Je t’avais d’abord trouvé
Dans une chambre incertaine
Ou plusieurs si ça se trouve
Prends-tu encore des taxis au beau milieu de la nuit,
Retrouver ceux te promettant de t’emmener pour le week-end ?
Joues-tu encore la comédie ?
Peut-être
Sur la rue j’ai croisé ton ami
Nous n’avons pas parlé de toi
Je semblais pressé surement
Pressé de t’oublier
Damnatio Memoriae
Damnatio Memoriae
Damnatio Memoriae
Damnatio Memoriae
Damnatio Memoriae
Damnatio Memoriae
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6. |
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On y voit sans ouvrir les paupières
Arrivés là où nous étions destinés
Ce n'est pas Lisbonne, ni Rome
Ni Tel Aviv, Ni Tbilissi
C'est un endroit
Que seule toi pourras nommer
Les amants amoureux du vide
Est-ce qu'on saute ?
C'est toi qui décide
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison
On y boit tout ce qu'il y a à boire
On se trouve partout où l'on a eu du mal à se cacher
Récite-moi tout ce que tu aimes du moins fort au plus fort
Curieux de voir où l'on se situe
Aime-moi jusqu'au vent, et à la poussière
Aime-moi jusqu'au vent, et à la poussière
Aime-moi jusqu'à plus rien
Aime-moi jusqu'à plus rien
Aime-moi jusqu'au vent, et à la poussière
Aime-moi jusqu'au vent, et à la poussière
Les amants amoureux du vide
Est-ce qu'on saute ?
C'est toi qui décide
Et si j'hésite il faut me dire
Que nous avons déjà quitté le sol
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
C'est une saison sans le temps qui passe
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7. |
Les mariés ont disparu
04:47
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Ils s'excusent
Bien plus souvent
Qu'ils ne se promettent d'être heureux
On ne sait plus lequel des deux
Aurait craché sur le feu de la dernière allumette
De ce que j'ai vu
Les mariés ont disparu
Silence
Même dans le bruit
On entend planer les miasmes
Et déchanter le barde du royaume
Quand on s'arrête
On entend se faner leurs papillons
Ne prétendons plus
Les mariés ont disparu
Ne reste que des vêtements autonomes
Portés sur la rue par des fantômes
Les grincements cyniques sous leurs pas
Je n'écouterais pas si j'étais toi
Pardonne-moi
Pardonne-moi
Pardonne-moi
C'est de ma faute
Si je baisse les yeux
Si je parle
dans ma bouche
Si je crispe les poings la nuit
Quand on se
couche ensemble
On ne les voit plus
Les mariés ont disparu
Ne reste que des vêtements autonomes
Portés sur la rue par des fantômes
Les grincements cyniques sous leurs pas
Je n'écouterais pas si j'étais toi
C'est un déjà-vu
Les mariés ont disparu
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8. |
Nature obscène
04:06
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On entre toi et moi
Et l'on se met en scène
Les ficelles sont aux moins
De la nature obscène
Ça me donne envie de céder souvent
Oh oui j'ai envie, et je cède souvent
J'ai appris à mentir et à bander mes yeux
À faire l'amour aux ombres de mes illusions
Parfois c'est tout à fait suffisant
Tu as laissé mûrir tes fruits
Maintenant je rampe à tes chevilles
Les animaux à ta merci
Nature obscène
Oui
Je veux m'émanciper de tout déterminisme
Et lorsque j'y parviens, je me trouve
prisonnier
De ces territoires plus petits chaque fois
On m'enseigne à devenir moi-même
prédateur
Mais lorsque j'ai ton cou coincé dans la gueule
À ce moment précis j'ai pitié souvent
Au moment d'en finir j'ai pitié souvent
Tu as laissé mûrir tes fruits
Maintenant je rampe à tes chevilles
Les animaux à ta merci
Nature obscène
Tu as laissé mûrir tes fruits
Maintenant je rampe à tes chevilles
Les animaux à ta merci
Nature obscène
Tu as laissé mûrir tes fruits
Maintenant je rampe à tes chevilles
Les animaux à ta merci
Nature obscène
Tu as laissé mûrir tes fruits
Maintenant je rampe à tes chevilles
Les animaux à ta merci
Nature obscène
Oui
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9. |
Essayer
03:14
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Promets-moi chaque jour de vivre
Qu’une une seule journée de plus
J’en serai témoin, regarde
Comme c’est réciproque
Laissons la lumière nous guider
Peu importe qu’elle soit vraie
Parle-moi des éphémères
Ceux qui vivent puis qu’on oublie
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Dis comment tu te sens
Quand disparaît la sensation
Ça arrive, n’est-ce pas ?
Ça arrive, n’est-ce pas ?
Écoute pour quelques minutes
Le monde s’adresse à toi
Et tu peux lui répliquer
Et nous lui rétorquerons
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Je t’attends ici
Je me fous que tu sois en retard
Mais s’il-te-plait tiens ta promesse
S’il-te-plait tiens ta promesse
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
Jure-moi au moins d’essayer
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10. |
Résurrection
04:50
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Dans le sang fourmillent des uns et des zéros
Dans un fantasme libre, je falsifie les codes
Dans un élan fébrile, je déchire ma peau
Se répand l’univers comme des vaisseaux de pluie
Des galaxies de larmes sans jamais se tarirent
Reboiseront les âmes, ce pour des millénaires
Ce matin, c’est facile le ciel me parle par ta bouche
Ma chimie impeccable, j’entends rire la ville
J’aimerais que ça dure à jamais
Ça n’arrivera jamais
Que je suis imbécile
Fuck je suis imbécile
Ce matin c’est facile
Le ciel parle par ta bouche
Je te saisis la main
Tu t’empares de la mienne
Je fredonne tout bas
Tu fredonnes un peu aussi
Qu’un corps ne suffit pas
Il faut quelque chose d’autre
Quelque chose d’autre
La mort ne suffit pas
Résurrection
Résurrection
Qu’un corps ne suffit pas
Il faut quelque chose d’autre
Quelque chose d’autre
La mort ne suffit pas
Résurrection
Résurrection
Je passe beaucoup trop d’heures à viser dans le mille
À faire battre mes cils comme une poupée sans nom
À faire semblant de vivre pour le temps d’une photo
C’est la règle du zoo
C’est la règle du zoo
Je ne t’ai pas vu vieillir que ça tire à sa fin
Je te saisis la main
Tu t’empares de la mienne
Je fredonne tout bas
Tu fredonnes un peu aussi
Qu’un corps ne suffit pas
Il faut quelque chose d’autre
Quelque chose d’autre
La mort ne suffit pas
Résurrection
Résurrection
Qu’un corps ne suffit pas
Il faut quelque chose d’autre
Quelque chose d’autre
La mort ne suffit pas
Résurrection
Résurrection
Résurrection
Résurrection
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11. |
Répétition
04:44
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|||
Au commencement
J’écoute les voix
Elles promènent mon corps, ma tête, entre ici et là
Dans ce désordre de mystères familiers
À la rencontre de miroirs plus ou moins déformés
Une cohorte néanmoins invitante
La ville en redemande
Répétition
Nous voilà revenus au tout début
Chaque nuit nous cache quelque chose
Paris après transformation
Sous les masques les visages nus
Se révèlent les uns aux autres aveuglément
Purs et ingénus, ils s’en prennent à la rue
Portés sur les boulevards, par une nuée de brouillard
Et ils en redemandent
Et ils en redemandent
Et ils en redemandent
À l’heure où je sens le marasme revenir
Je déterre de ma mémoire des heureux souvenirs
Paysages d’insouciances, liberté, promesses, luxuriances
Maintenant réveillée, elle ne dort plus
L’envie que j’aie de retourner au début
Combien de jours fus-je coincé chez moi ?
Combien de jours fus-je coincé chez moi ?
Combien de jours fus-je coincé chez moi ?
Quelques vies en trop
La porte ouverte
L’obscurité accueillante
La ville en redemande
Répétition
Nous voilà revenu au tout début
Chaque nuit nous cache quelque chose
Paris après transformation
Sous les masques les visages nus
Se révèlent les uns aux autres aveuglément
Purs et ingénus, ils s’en prennent à la rue
Portés sur les boulevards, par des nuées de brouillard
Et ils en redemandent
Et ils en redemandent
Et ils en redemandent
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