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Super Com​é​die

by PETER PETER

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1.
Pendant cette courte éternité J’ai pensé, pensé longuement Je m’étais même habitué À douter, douter tous le temps Je me suis vu évincé des lieux Je serais resté autrement Sans interrompre le récit De cette Super Comédie Vu de l’espace, la Terre est ronde À mon échelle, elle s’aplanit Lomé, Togo J’ai marché là où l’eau se vide Maintenant, c’est flou S’agissait-il d’une autre vie ? Il m’a semblé sentir des îles sous mes pieds Et sous mes mains filer le temps des au revoirs C’était si bon Que si l’on me demande Je reviendrai Hanter les trottoirs d’Ordener Pendant cette courte éternité J’ai pensé, pensé longuement Je m’étais même habitué À douter, douter tous le temps Je me suis vu évincé des lieux Je serais resté autrement Sans interrompre le récit De cette Super Comédie Si j’avais su qu’on me cherchait J’aurais fait le trajet en courant Si on m’avait dit c’était si court Je n’aurais pas compté les heures Je me serais essoufflé à vous dire Ce que j’ai gardé dans mes poches C’est vrai les mots ne peuvent suffire Mais le silence à grands pas approche Oui je l’ai vu, oui c’est écrit C’est une Super Comédie Oui je l’ai vu, oui c’est écrit C’est une Super Comédie
2.
Conversation 04:54
Les raisons m’ayant mené ici Furent spectaculaires Répète la question Je vaquais encore à 100 000 autres choses Moi de te répondre Sans réfléchir Par des images Que je me sens comme l’Atlantique Coincé dans un coquillage Mes secrets m’échappent Conversation Conversation Je m’invite chez toi Conversation Conversation Ne me demande plus comment je dors Tu le sais, c’est évident Moi de te répondre Sans réfléchir Par des images Que je cherche le chemin Vers la sortie De l’hôpital Moi de me confondre Dans la folie Et c’est normal Je me fais à l’idée De ne faire partie que du paysage Mes secrets m’échappent Conversation Conversation Je m’invite chez toi Conversation Conversation Conversation Conversation Conversation Conversation Conversation Conversation
3.
Je connais ta photo Je saisi l’essentiel Je ne te connais pas trop Je ne t’ai vu qu’en silence Mais j’ai rêvé de toi J’en suis engourdi Autour de moi, j’ai menti Oui j’ai rêvé de toi Mais on ne se connaît pas Tu devines, c’est facile Ne joue pas l’imbécile Oui j’ai rêvé de toi Mais on ne se connaît pas Tu devines, c’est facile Ne joue pas l’imbécile Te connais pas du tout Pas grave, toi non plus Mes amis si sans doute Sans qu’on ne se soit vu Je peux le deviner C’est commun maintenant J’aimerais que tu ne connaisses que moi Oui j’ai rêvé de toi Mais on ne se connaît pas Tu devines, c’est facile Ne joue pas l’imbécile Ne fais pas l’innocente Ne fais pas l’innocente Ne fais pas l’innocente Ne fais pas l’innocente Oui j’ai rêvé de toi Mais on ne se connaît pas Tu devines, c’est facile Ne fais pas l’imbécile Oui j’ai rêvé de toi Mais on ne se connaît pas Tu devines, c’est facile Ne joue pas l’imbécile C'est commun maintenant C'est commun maintenant C'est commun maintenant C'est commun maintenant C'est commun maintenant C'est commun maintenant C'est commun maintenant C'est commun maintenant
4.
C’est une journée pas comme les autres Sens-tu la différence ? Chez toi on fait danser les ombres À l’abri de la fin du monde Des visages prisonniers des miroirs Nous observent sans bruit dans le noir Tes cheveux couleurs Pays-Bas Goulûment, s’enchaînent à mes doigts N’importe comment Fais-moi tomber plus bas Je veux voir jusqu’où tu descends Plus tu respires, plus c’est ... Extraordinaire Extraordinaire Extraordinaire Extraordinaire À te dirais je me tais Parfois certains mots effraient Comme des mensonges trop de fois dit Répéter à l’infini Éternellement Fais-moi tomber plus bas Je veux voir jusqu’où tu descends Plus tu respires plus c’est ... Extraordinaire Extraordinaire Extraordinaire Extraordinaire Extraordinaire Extraordinaire Extraordinaire Extraordinaire
5.
Tu t’en es retourné là où Je t’avais d’abord trouvé Dans une chambre incertaine Ou plusieurs si ça se trouve Prends-tu encore des taxis au beau milieu de la nuit, Retrouver ceux te promettant de t’emmener pour le week-end ? Joues-tu encore la comédie ? Peut-être Sur la rue j’ai croisé ton ami Nous n’avons pas parlé de toi Je semblais pressé surement Pressé de t’oublier Damnatio Memoriae Damnatio Memoriae Damnatio Memoriae Damnatio Memoriae Damnatio Memoriae Damnatio Memoriae
6.
On y voit sans ouvrir les paupières Arrivés là où nous étions destinés Ce n'est pas Lisbonne, ni Rome Ni Tel Aviv, Ni Tbilissi C'est un endroit Que seule toi pourras nommer Les amants amoureux du vide Est-ce qu'on saute ? C'est toi qui décide C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison On y boit tout ce qu'il y a à boire On se trouve partout où l'on a eu du mal à se cacher Récite-moi tout ce que tu aimes du moins fort au plus fort Curieux de voir où l'on se situe Aime-moi jusqu'au vent, et à la poussière Aime-moi jusqu'au vent, et à la poussière Aime-moi jusqu'à plus rien Aime-moi jusqu'à plus rien Aime-moi jusqu'au vent, et à la poussière Aime-moi jusqu'au vent, et à la poussière Les amants amoureux du vide Est-ce qu'on saute ? C'est toi qui décide Et si j'hésite il faut me dire Que nous avons déjà quitté le sol C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe C'est une saison sans le temps qui passe
7.
Ils s'excusent Bien plus souvent Qu'ils ne se promettent d'être heureux On ne sait plus lequel des deux Aurait craché sur le feu de la dernière allumette De ce que j'ai vu Les mariés ont disparu Silence Même dans le bruit On entend planer les miasmes Et déchanter le barde du royaume Quand on s'arrête On entend se faner leurs papillons Ne prétendons plus Les mariés ont disparu Ne reste que des vêtements autonomes Portés sur la rue par des fantômes Les grincements cyniques sous leurs pas Je n'écouterais pas si j'étais toi Pardonne-moi Pardonne-moi Pardonne-moi C'est de ma faute Si je baisse les yeux Si je parle dans ma bouche Si je crispe les poings la nuit Quand on se couche ensemble On ne les voit plus Les mariés ont disparu Ne reste que des vêtements autonomes Portés sur la rue par des fantômes Les grincements cyniques sous leurs pas Je n'écouterais pas si j'étais toi C'est un déjà-vu Les mariés ont disparu
8.
On entre toi et moi Et l'on se met en scène Les ficelles sont aux moins De la nature obscène Ça me donne envie de céder souvent Oh oui j'ai envie, et je cède souvent J'ai appris à mentir et à bander mes yeux À faire l'amour aux ombres de mes illusions Parfois c'est tout à fait suffisant Tu as laissé mûrir tes fruits Maintenant je rampe à tes chevilles Les animaux à ta merci Nature obscène Oui Je veux m'émanciper de tout déterminisme Et lorsque j'y parviens, je me trouve prisonnier De ces territoires plus petits chaque fois On m'enseigne à devenir moi-même prédateur Mais lorsque j'ai ton cou coincé dans la gueule À ce moment précis j'ai pitié souvent Au moment d'en finir j'ai pitié souvent Tu as laissé mûrir tes fruits Maintenant je rampe à tes chevilles Les animaux à ta merci Nature obscène Tu as laissé mûrir tes fruits Maintenant je rampe à tes chevilles Les animaux à ta merci Nature obscène Tu as laissé mûrir tes fruits Maintenant je rampe à tes chevilles Les animaux à ta merci Nature obscène Tu as laissé mûrir tes fruits Maintenant je rampe à tes chevilles Les animaux à ta merci Nature obscène Oui
9.
Essayer 03:14
Promets-moi chaque jour de vivre Qu’une une seule journée de plus J’en serai témoin, regarde Comme c’est réciproque Laissons la lumière nous guider Peu importe qu’elle soit vraie Parle-moi des éphémères Ceux qui vivent puis qu’on oublie Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Dis comment tu te sens Quand disparaît la sensation Ça arrive, n’est-ce pas ? Ça arrive, n’est-ce pas ? Écoute pour quelques minutes Le monde s’adresse à toi Et tu peux lui répliquer Et nous lui rétorquerons Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Je t’attends ici Je me fous que tu sois en retard Mais s’il-te-plait tiens ta promesse S’il-te-plait tiens ta promesse Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer Jure-moi au moins d’essayer
10.
Dans le sang fourmillent des uns et des zéros Dans un fantasme libre, je falsifie les codes Dans un élan fébrile, je déchire ma peau Se répand l’univers comme des vaisseaux de pluie Des galaxies de larmes sans jamais se tarirent Reboiseront les âmes, ce pour des millénaires Ce matin, c’est facile le ciel me parle par ta bouche Ma chimie impeccable, j’entends rire la ville J’aimerais que ça dure à jamais Ça n’arrivera jamais Que je suis imbécile Fuck je suis imbécile Ce matin c’est facile Le ciel parle par ta bouche Je te saisis la main Tu t’empares de la mienne Je fredonne tout bas Tu fredonnes un peu aussi Qu’un corps ne suffit pas Il faut quelque chose d’autre Quelque chose d’autre La mort ne suffit pas Résurrection Résurrection Qu’un corps ne suffit pas Il faut quelque chose d’autre Quelque chose d’autre La mort ne suffit pas Résurrection Résurrection Je passe beaucoup trop d’heures à viser dans le mille À faire battre mes cils comme une poupée sans nom À faire semblant de vivre pour le temps d’une photo C’est la règle du zoo C’est la règle du zoo Je ne t’ai pas vu vieillir que ça tire à sa fin Je te saisis la main Tu t’empares de la mienne Je fredonne tout bas Tu fredonnes un peu aussi Qu’un corps ne suffit pas Il faut quelque chose d’autre Quelque chose d’autre La mort ne suffit pas Résurrection Résurrection Qu’un corps ne suffit pas Il faut quelque chose d’autre Quelque chose d’autre La mort ne suffit pas Résurrection Résurrection Résurrection Résurrection
11.
Répétition 04:44
Au commencement J’écoute les voix Elles promènent mon corps, ma tête, entre ici et là Dans ce désordre de mystères familiers À la rencontre de miroirs plus ou moins déformés Une cohorte néanmoins invitante La ville en redemande Répétition Nous voilà revenus au tout début Chaque nuit nous cache quelque chose Paris après transformation Sous les masques les visages nus Se révèlent les uns aux autres aveuglément Purs et ingénus, ils s’en prennent à la rue Portés sur les boulevards, par une nuée de brouillard Et ils en redemandent Et ils en redemandent Et ils en redemandent À l’heure où je sens le marasme revenir Je déterre de ma mémoire des heureux souvenirs Paysages d’insouciances, liberté, promesses, luxuriances Maintenant réveillée, elle ne dort plus L’envie que j’aie de retourner au début Combien de jours fus-je coincé chez moi ? Combien de jours fus-je coincé chez moi ? Combien de jours fus-je coincé chez moi ? Quelques vies en trop La porte ouverte L’obscurité accueillante La ville en redemande Répétition Nous voilà revenu au tout début Chaque nuit nous cache quelque chose Paris après transformation Sous les masques les visages nus Se révèlent les uns aux autres aveuglément Purs et ingénus, ils s’en prennent à la rue Portés sur les boulevards, par des nuées de brouillard Et ils en redemandent Et ils en redemandent Et ils en redemandent

credits

released September 25, 2020

Réalisation : Peter Peter, Emmanuel Éthier, Pierrick Devin et Aurélien Fradagrada
Prise de son : Peter Peter, Pierrick Devin, Samuel Gemme, Pascal Shefteshy, Tim Gowdy
Mixage : Pascal Shefteshy
Mastering : Pascal Shefteshy
Direction artistique : Peter Peter

Direction de production : Philippe Craig, Stephanie Robi, Jean-Valère Albertini, Guillaume Depagne
Photo de couverture : Cassandra Jetten

Paroles et musique : Peter Peter
Sauf «Répétition» : Paroles par Peter Peter et musique par Peter Peter et Aurélien Fradagrada

Peter Peter : Voix (toutes les pistes), guitare (pistes 1, 2, 3, 4, 5, 7, 8 et 10), synthétiseur (toutes les pistes), programmation (pistes 1, 2, 4, 5, 6, 8, 9, 10 et 11)
Maxime Gosselin : Batterie (toutes les pistes sauf la piste 6)
Emmanuel Éthier : Guitare (pistes 7 et 9), basse électrique (piste 5 et 10), synthétiseur (piste 5), violons (pistes 7 & 9)
Pierrick Devin : Guitare (piste 2), basse électrique (piste 2), synthétiseur (pistes 2, 3 et 7)
Aurélien Fradagrada : Guitare (piste 11), synthétiseur (pistes 4 et 11), basse électrique (pistes 1, 2, 3, 4 et 11), programmation (pistes 4 et 11)
Cassandra Jetten : Voix (pistes 2, 5, 6, 7 et 8)
Adam Kinner : Saxophone (pistes 8, 9 et 10)
Maxime Castellon : Basse électrique (pistes 2 et 7)
Jonathan Orland : Saxophone (piste 2)

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